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La Légende de BeoWulf

Par Yahiko






   En achetant mon ticket au prix de 6,60 euros (TTC tarif étudiant cinéville colombier), Je me remémore le premier BeoWulf que j’ai pu voir avec le Grand Christophe Lambert. Alors forcement je me dit « P***** de m***** pourquoi je vais voir une bouse pareille ! ». Je rentre donc dans une la salle, et là malheur, je suis seul. Je sent alors la grosse daube me foncer dedans comme un 35 tonnes...


   La première scène commence par une grosse fiesta bien éclairée dans une grande salle d’un village danois du Veme siècle après J.C. Une bonne grosse fête de barbare. Et là, stupeur, je reconnus les humains de Shrek ! J’était en réalité devant un film en images de synthèse, et non film traditionnel.


   Le premier personnage important fait son apparition : le Roi Hrothgar (Un peu bourin comme nom), et on reconnait de suite "Hannibal Lecter" (Anthony Hopkins). Alors que c’est la grosse fiesta à l’hydromel, on a le droit a une bande de guerrier qui chante des chansons complètement conne tout en étant sous l’emprise de l’alcool, rien de plus naturel en somme.


   Petit problème, ces magnifiques chants crèvent les tympans du voisin-qui-habite-dans-les-montagnes-et-qui-a-une-oreille-hyper-sensible alias « le Démon Grendel ». Ce dernier venant signifier son mécontentement, en profite pour foutre la fête en l’air et tuer un bon nombre de guerrier. A partir de cet instant le film s’assombrit et les défauts de l’image de synthèse disparaissent.



   Pour résoudre ce petit problème le roi fait alors appel aux héros des royaumes du nord pour vaincre le Démon. BeoWulf fait alors sont apparition pour exterminer le Démon Grendel. Il oublie une seule chose : chaque bestiole de la planète a une maman (Angelina Jolie). Alors qu’il était venu pour tuer un démon, notre héros se retrouve face une petite famille. Au cour de ce deuxième affrontement BeoWulf se retrouvera face à un choix qui changera sont avenir ainsi que celui de toute sa lignée.



   S’ensuit une légende magnifiquement réalisée dans des décors en image de synthèse somptueux. Les personnages principaux sont d’un réalisme saisissant, au point qu’a la première apparition d’Angelina Jolie, on se demande si ça n’as pas été fait sur font bleu.


   L'histoire est rythmée par de magnifiques combats respectant la véritable légende de BeoWulf, et le spectateur plongé dans le monde Nordique hésitant entre traditions et nouvelle religion catholique (alors en pleine expansion dans les reste de l’empire Romain). On en prend plein les yeux, et on a l’impression de voir une légende de la mythologie de la terre du milieu. Ce qui après quelques recherches n’est pas injustifié, étant donné que la légende originale a été traduite du Danois par J.R.R Tolkien. On retrouve ainsi des idées et des thèmes présents dans Bilbon le Hobbit ou dans les contes et légendes inachevées.




Note : 3,5/5

Yahiko, le 6 décembre 2007


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