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Phénomènes

Par Yahiko






   Voila la nouvelle bizarrerie de M. Night Shyamalan, déjà auteur de « 6éme sens », « Le village », « Signes », « Incassable » ou encore « La jeune fille de l’eau », sa qualité d’auteur et de réalisateur n’est donc plus à prouver. Cet homme a réussi à donner un nouveau souffle au cinéma fantastique, et ce, sans exagérer dans la violence. A mon avis, la série phare « Heroes » semble très largement inspirée de son « incassable ». Pour ce qui est des acteurs, nous retrouvons ici Mark Wahlberg, déjà vu dans « Les Infiltrés », dans le mauvais remake de « la planète des singes » et bientôt interprétant le rôle titre de... Max Payne (à mon avis le jeu vidéo qui se prête le plus a une adaptation cinématographique). Pour ce qui est de la gente féminine, on retrouve Zooey Deschanel vu dans H2G2 (peu apprécié de mon camarade M@veck).



   Le pitch est simple : par une belle journée ensoleillé, en plein milieu de Central Park à New York, des personnes commencent à mettre fin à leurs jours sans aucune raison. Le Phénomène s’étend et bientôt toute la mégalopole du Nord-Est Américain est touchée. Le phénomène semble atteindre des villes de plus en plus petites, et fait de nombreuses victimes. Elliot Moore est professeur de Biologie dans un lycée de Philadelphie. Les événements le pousse à fuir au plus vite la ville, accompagné de sa femme, de son meilleur ami et de la fille de ce dernier. Pour leur plus grand malheur, l’extension du phénomène est plus rapide que la leur. Notre groupe se retrouve donc piégé en son sein...



   L’histoire peut déplaire au plus gros nombre et je comprendrais aisément pourquoi. En effet, le sujet traité peut sembler trop porté sur un effet de mode (ce qui est juste, mais pas forcement une mauvaise chose). De plus, l’origine du phénomène peut, au cours du film, vous sembler capilo-tracté. Et pourtant, de très sérieuses recherches sont en cours, celles-ci tendant a démontrer que chacun des aspects qui forment le phénomène existe. Qui plus est, la résolution du mystère arrive vite dans le film. Le protagoniste la découvre par lui-même au bout d’une demi-heure. Certain diront « ce n’est pas possible de résoudre un tel mystère aussi facilement » et pourtant, quelqu’un connaissant un tant soit peut la biologie et ayant une once de perspicacité arrivera à la même conclusion que notre héros. Bref, il fallait oser présenter la fin du monde de cette manière. Shyamalan à relevé le défi et, selon moi a partiellement atteint son objectif.

   Partiellement, car un gros défaut subsiste, qui pourra rebuter les fans de la première heure. Shyamalan nous avait habitué a de la frayeur cachée et sans violence, ici c’est tout l’inverse : on nous montre de petites scènes de suicides très courtes, certes, mais relativement nombreuses. Malgré ce petit détail, j’ai passé un excellent moment. Et je me suit dit « quel belle fin du monde ! »



Note 4/5

Yahiko, le 23 Juillet 2008


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