Thunder Strike Company



Vérifiez les chaines et rumeurs !

Valid XHTML 1.0 Transitional

CSS Valide !


Votre navigateur :



Sunshine

Par Yahiko







   Bon alors c’est possible que ça vous dise rien mais je le dit quand même : ceci est le dernier film de Danny Boyle. C’est quand même grâce a lui qu’on connaît aujourd’hui le beau Ewan McGregor (Moulin Rouge…) pour les filles , et donc Puissant et Charismatique Obi-Wan Kenobi de la deuxième trilogie Star Wars pour les garçons. Que dire de ce réalisateur ? Il a testé le thriller avec "Petit Meurtre entre amis", le film social avec le splendide "Trainspotting", le film de Zombie (qui pour moi est le meilleur du genre) "28 jours plus tard". De quoi faire tourner la tête. Cette fois encore, il change de registre en s’attaquant àa la Science-Fiction.


   Ayant vu et apprécié chacune de ses œuvres précédentes, je n’ai pas pu m’empêcher de visionner ce film. Tout comme le nom l’indique, l’histoire de ce film tourne autour de notre bien aimé soleil. L’histoire se situe en 2057, au moment ou notre soleil, qui, après une longue vie de dur labeur s’effondrera sur lui même (causant ainsi la fin programmée de notre système solaire et donc de la terre).



   On se retrouve parachuté a bord de l’Icarus II (en l’hommage à Icare qui se brûla les ailes en se rapprochant du soleil lors de sa fuite du labyrinthe construit par son père Dédale, labyrinthe dans lequel était enfermé le fameux Minotaure... Ouf, c'était un peu long...) et de son équipage. Le film débute au moment où le vaisseau en question passe la limite où plus aucune communications avec les stations lunaires ne sont possibles. Le rôle de l’équipage est de faire exploser une bombe contenant toutes les matières fissiles de la terre, dans le soleil, afin de lui donner une seconde jeunesse.


   On nous embarque dans une histoire à la Armageddon (qu’a titre personnel je qualifierais de grosse bouse). Mais la suite de l’histoire gagne en intérêt lorsque l’équipage intercepte un appel de détresse de l’Icarus I. On se plonge alors dans un huis clos qui pose des questions de spiritualité. Le dilemne est, pendant une grande partie du film, de savoir s'il faut sacrifier quelques vies (et se salir les main) pour sauver le monde terrien. Comme on peut s’en douter la mission tourne vite au drame.



   Là où d’autres faisant dans le "ce serai trop bien si ça explosait de partout", on nous montre un côté plutôt intimiste d’une expédition spatiale pour sauver la planète. Il ne faut donc pas s’attendre à un Armageddon 2 ou à un Appolo 14. Mais plus comme un "thriller Space Opera", entrecoupé de magnifiques représentations en images de synthèse de notre soleil.


   Par contre, évitez de penser au côté scientifique, on note plein de petites omissions. Par exemple : d'après le film, le seul risque dans l’espace c’est le froid et pas la différence de pression entre l’intérieur du corps et le vide de l’espace (qui entraînerait la splashification (explosion) d’un homme ^^). Du coup un être humain peut survivre quelque 30 secondes dans l’espace (cela dit, le problème a déjà été posé dans Stargate SG-1 !).




Note : 3,5/5

Yahiko, le 6 décembre 2007


Réagissez en envoyant un message !